LIBRE DE TRACER SON PROPRE CHEMIN
À 19 ans, je me suis retrouvée à prendre l’avion, seule, pour un aller simple à l’autre bout du monde, en Australie. J’ai sauté dans le vide parce que mon désir de voyage était plus qu’une simple lubie mais bien une nécessité.
portrait
Josy Voyage
Partir seule réveille les jugements et les craintes d’autrui et titille parfois leurs ambitions refoulées. Alors oui, vous entendrez surement le même refrain « Tu n’as pas peur de voyager seule ? ». J’ai coutume de dire que c’est important de cultiver notre ignorance et donc, oui, j’ai la trouille ! Mais l’aventure et l’inconnu sont plus fort que la peur. En réalité, on mystifie tellement le voyage qu’on oublie que la peur est normale. Qui n’a jamais été confronté à ses propres doutes ? Paniqué face à l’imprévu ?
Ne plus rêver sa vie mais la concrétiser
Toutefois, je refuse de vous mentir. Je vous le dis personne ne viendra vous prendre la main pour vous emmener atteindre vos objectifs. Personne ne vous sauvera de votre vie morose. Alors commencez sérieusement à penser à un plan B pour réaliser vos rêves. Tout est possible, si vous avez assez d’audace, de courage et d’énergie pour y parvenir. La liberté se mérite. Le voyage transforme. C’est ce doux mélange de risque et d’excitation qui m’a permis de m’affranchir de toutes contraintes. Aujourd’hui, je vous partage ma soif d’aventure et ma vision de la VanLife en vous donnant des astuces pour vivre au mieux votre périple de nomade.
Josy Voyage
mon fourgon
« It's Britney, bitch »
Je ne suis pas fan de la chanteuse, bien qu’elle soit très talentueuse. En vérité, je voulais un nom facile à prononcer en français, en portugais et en anglais. Un jour en discutant avec une amie qui me donnait des conseils sur Instagram pour agrandir mon réseau en seulement 10 minutes, j’ai demandé « pourquoi certains influenceurs achètent des abonnés alors que leurs photos comptabilisent à peine 78 likes ? » Pour moi, cela n’a aucun sens. Elle m’a simplement répondu « Ne perd pas de temps avec ces comptes qui ne te suivront pas en retour de toute façon. Ils y en a qui se prennent pour Britney ». L’idée a surgi de suite dans ma tête. Le fourgon s’appellera Britney. Qui plus est, le concept m’amuse beaucoup. Les gens ne savent pas le pourquoi du comment et peuvent penser que je suis une groupie. Tout le monde s’en rappelle. Par ailleurs, tout comme la princesse de la pop, j’aime pouvoir jouer avec les « genres » — Un vrai symbole d’empowerment !